Dans l’espace intemporel et insituable du 22e étage d’un immeuble vide de toute cloison avec de grandes baies vitrées, une femme marche, court, revient sur ses pas, semblant plonger au fond d’elle-même. Au travers de l’expérience du deuil, les déplacements de cette femme, de ce corps qui erre, brouillent notre perception du lieu et du temps tout en suggérant l’emprisonnement infini.